samedi 1 novembre 2025
Gazette de Balitrand
Pas grand-chose à signaler, du fait que j’ai passé tout mon temps aujourd’hui à manipuler “Sitely” – ce que je raconte ci-dessous!
Mireille est allée mettre des fleurs sur la tombe d’Henriette.
Je me suis installé dans l’après-midi à “l’Atelier” – mais je n’en ai même pas profité pour écouter de la musique…trop accaparé par ce satané “Sitely”!
Problèmes logiciels
J’ai bien des difficultés avec “Sitely”… ce sont des choses que l’on ne constate qu’à la longue. J’écris mon texte dans le format “ordinateur”, et quand je passe au format “smartphone”, il y a toujours des décalages quant au placement des images…Je modifie cela. Et alors c’est dans le format “ordinateur” que ça ne va plus! Je recommence… et il me faut faire cela parfois 3 ou 4 fois avant d’obtenir un positionnement correct dans les deux formats. Mais pour cela, il aura fallu, en plus, qu’à chaque modification, j’enregistre ce que j’ai fait, que je le “publie”, et que j’aille voir ce que ça donne sur mon “iPhone”, puis sur mon “MacBookAir”…
Et quand c’est bon, il me faut encore recopier le texte dans “Pages”, y réintroduire les images… puisque je veux en faire ensuite un “numlivre” en “ePub”.
J’ai donc voulu profiter du changement de mois pour utiliser une autre stratégie: taper d’abord dans “Pages”, puis recopier cela dans “Sitely”, en mode “ordinateur”, et utiliser la fonctionnalité qui permet de générer automatiquement le texte pour le format “smartphone”. L’usage de cette fonctionnalité ne m’avait pas satisfait, et je l’avais abandonnée; mais les anomalies constatées à propos du placement des images tenaient peut-être à mes mauvais choix concernant leur placement… On verra bien. Mon travail serait de beaucoup simplifié, si “ça marchait”!
Restera, comme toujours, la question des espaces typographiques, qui malheureusement ne sont pas importés lors d’un “copié-collé” entre les deux logiciels… je vais peut-être finir, toute honte bue, par y renoncer: c’est moins important, après tout, dans un “blog” que dans un volume “ePub”ou “PDF”…
……
17 heures
J’ai passé un temps fou à essayer de créer un 3e Blog pour le mois de novembre… sans jamais y parvenir! C’est d’autant plus étonnant que je l’avais déjà fait deux fois, pour celui de septembre et pour celui d’octobre! J’ai demandé de l’aide au “support”. Et pour l’instant, je mets celui de ce jour à la suite (c’est à dire en tête!) de ceux d’octobre.
Mais indépendamment de cela, j’ai constaté
— qu’effectivement, mes espaces insécables disparaissaient…
— que le choix de l’option “automatique” pour les deux formats de page donnait bien des résultats désastreux! et j’ai dû revenir à la méthode précédente…
Ma conclusion est que “Sitely” est encore loin d’être satisfaisant. Mais je ne vois pas d’autre moyen de faire pour l’instant… si ce n’est tout refaire dans un autre logiciel. La plupart des blogs existants sont fait dans “WordPress”…mais mes précédents essais il y a quelques années de cela ne m’avaient pas satisfait du tout non plus…
Réflexions péri-botaniques…
Hélène a répondu à mon envoi de photographie avec dimension pour la “chose bizarre”. Et elle a pu déterminer cette fois de ce dont il s’agissait: une faîne, le fruit du hêtre! Il y en a dans le parc, et le vent a amené ça jusqu’ici. Voilà une “énigme” résolue…
Oui, mais… Hélène a dit quelque chose comme « j'ai trouvé. ». C’est ce que j’aurais dit aussi. “Eureka”! En somme. Et si je réfléchis sur « c’est une faîne», voilà que je plonge dans un puits de réflexions péri-botaniques, ou plutôt philosophiques. Et cela m’amuse…
Car en effet, qu’est-ce que ça veut dire «c’est»? Cela veut dire que l’on rattache un objet réel à une nomenclature, une classification. Dire «c’est» , c’est (!) comme si l’on faisait exister l’objet en question parce qu’on peut le nommer. Des philosophes ont parlé de nominalisme à propos de ceux qui considèrent que les “idées” ne sont que des mots… On peut leur rétorquer qu’il y a des mots qui peuvent causer bien des maux.
S’agissant d’une faîne, le danger n’est pas bien grand, même si la “chose” a des piquants… Mais en poussant un peu plus loin le bouchon, je me dis que vouloir identifier une plante, c’est chercher quel est son “nom”, c’est-à-dire, encore une fois, trouver grâce à une ressemblance formelle, à quelle “entrée” d’un dictionnaire de botanique, d’une liste savante, elle correspond. Comme si la liste en question préexistait à la plante, en quelque sorte, et que ce que l’on tient entre les doigts n’en est que la manifestation matérielle… Et nous voilà en plein idéalisme! Platon botaniste…avec des plantes éclairées par les “idées”, se projetant sur le fond de la caverne, où nous les voyons!
Et pour confondre le platonisme botanique, j’ai envie de reprendre le mot d’Engels bien connu:
La preuve de l’existence du pudding, c’est qu’on le mange.
Mais je reste quand même sur ma faim. Comment échapper à cette “téléologie”, dont nos moindres expressions sont imbibées? Le créateur, ici, serait un Linné–ou un Fabre, pour les bestioles.
Bon. Affirmer que l’existence d’une “faîne”, est la création d’un arbre appelé “hêtre”, sur la foi d’un Livre, est philosophiquement moins grave que dire qu’il est le fruit d’un buisson (ardent).😉