‍lundi 17 novembre 2025


‍Gazette de Balitrand

‍Travaillé toute la journée sur ma nouvelle version de “Chevalier de la Charrette”. Déjeuner chez “Capion”. Moins de monde, aujourd’hui. Je remarque que le “Chef” ne passe plus près des tables vers la fin, comme il le faisait toujours, autrefois. Nous avons échangé quelques mots avec lui en sortant mais il avait l’air pressé de s’en aller…Je me demande s’il n’aurait pas trouvé enfin un acheteur? Et qu’il se désintéresse un peu plus de son affaire? Mais les plats d’aujourd'hui étaient toujours aussi soignés.


‍Le “Chevalier de la Charrette”

‍J’utilise conjointement avec “LaTeX”, “BBEdit”, et “LiveCode” pour préparer ma nouvelle version du “Chevalier de la Charrette”. Petit à petit, j’améliore ma technique…J’ai trouvé une solution assez commode pour cacher le titre et le “synopsis”, comme sur l’image d’hier, mais cette fois sans avoir besoin d’utiliser la commande “\vspace{}” qui ne me permettait pas d’opérer un décalage exact, pour préserver l’alignement des vers dans l’original et la traduction. J’ai trouvé une astuce:  “j’imprime” en blanc  le texte du “synopsis” sur la page de l’original, et ainsi, c’est parfait.

‍En vérité, dans le résultat en “PDF”, on peut sélectionner quand même ce texte… mais il ne se verra pas à l’impression; c’est donc sans importance, et l’essentiel est que mes vers soient alignés. 




‍Ci-dessus, une curiosité: ce qui pourrait être l’ancêtre du “point d’exclamation”, dans le Ms BnF 794 du “Chevalier de la Charrette”… on lit «ha! rois se vos ce seussiez». (Ah! Roi, si vous aviez su cela). Le 3ème caractère serait “!” Le Ms 794 dit (copie de Guiot) est particulièrement soigné et lisible…

‍J’ai repris aujourd’hui ce qui constitue ma 5ème partie, les vers 196 à 256, quand le sénéchal Keu emmène avec lui la Reine pour répondre au défi lancé par un chevalier inconnu, point de départ de toute l’histoire…J’ai réussi à tout mettre en octosyllabes, et je trouve que c’est beaucoup mieux, pour faire sentir le rythme, très important. Pas question de préserver la rime:  ce serait se livrer à trop d’acrobaties, et transformer le texte. Je fais du ligne à ligne:  à chaque vers de l’original je fais correspondre sa traduction.

‍Je voudrais savoir si cette traduction est lisible, compréhensible,  par un lecteur qui n’est pas médiéviste…C’est trop long pour la mettre dans ce “Journal”. Mais je pense en mettre quelques lignes de ce que j’aurai fait chaque jour, avec un lien vers un fichier qui en contiendra la totalité, petit à petit.


‍Aujourd’hui, ce morceau, par exemple:  

‍Mais je n’ai pas encore constitué le fichier d’ensemble. Ce sera pour un peu plus tard.

‍La rumeur du monde

‍Avec tout ça, elle n’est guère venue jusqu’à moi, aujourd’hui. C’est peut-être aussi bien…que de se battre sans cesse contre les moulins à paroles!