‍mardi 21 octobre 2025


‍Sarkozy embastillé

‍C’est assurément l’événement du jour, et qui restera dans les annales.

‍Il ne fait aucun doute pour moi que cette incarcération est la version contemporaine de la “lettre de cachet”, qu’il s’agit surtout d’une vengeance politique. Mais on ne me fera jamais croire non plus qu’il a pu ignorer le voyage en Libye d’Hortefeux et Guéant ! Et que ce n’était pas pour y acheter des dattes !… Et mon petit doigt me dit que c’est aussi la réponse du coup monté autrefois par Sarkozy contre son rival “DSK”, lui aussi emprisonné, par les américains, et le montrant menottes aux mains… lui coupant ainsi la route vers la Présidence qui semblait alors tout à fait à sa portée !

‍Et puisque l’enquête n’a rien pu prouver clairement en matière de financement libyen, après l’avoir exonéré de ses trois premiers chefs d’accusation, le pouvoir judiciaire s’est consolé en l’envoyant quand même en prison en tant que “malfaiteur”… Si l’on appliquait le même raisonnement à tous les hommes et femmes politiques actuels, il faudrait à la hâte construire une prison spéciale ! Que l’on songe seulement à Bayrou, que l’on  a “oublié” de condamner parce que ses quelques affidés étaient indispensables pour Macron… alors que la fatwa républicaine court toujours, pour une certaine Marine Le Pen !

‍Les cailloux de la couronne

‍Les “monte en  l’air” ont bien mené leur coup… On croirait lire une nouvelle version des exploits d’Arsène Lupin – sauf que les bijoux volés n’iront probablement pas renflouer la caisse d’une “asso humanitaire”… mais plus probablement  rehausser  la collection de quelque émir… À moins que ce ne soit un coup de Poutine ? Je m’étonne qu’on ne lui ait pas encore attribué ce “casse du siècle” comme aiment à dire les journaux !

‍Voilà en tout cas quelques cailloux de plus dans la chaussure de Macron, dans sa quête pitoyable du rang d’Imperator…

‍Pour ma part cette perte “inestimable” ne me fait ni chaud ni froid, dans la mesure où je n’ai pas de goût particulier pour les pierres, même quand elles sont “précieuses”. Et les quelques fois où je suis allé au Louvre, ce ne fut pas pour admirer les ornements royaux… Et tous les tralalas sur le “trou” causé dans notre histoire par ce vol éhonté  me semblent exagérés quand je pense aux destructions massives des tombeaux dans la basilique Saint-Denis, par exemple !

‍Israël 

‍va encore donner des bâtons pour se faire battre si elle continue, comme elle vient de le faire,  à envoyer des bombes sur Gaza… Je ne doute pas un instant que le Hamas leur ait donné de bonnes raisons de faire cela, mais ce n’était sûrement pas le bon moment…

‍Le “triomphe” de Trump ne va pas durer bien longtemps, je le crains : Netanyahu avait raison de vouloir “en finir” avec le Hamas avant de parler de paix… mais il était pris dans un étau difficile à désserrer : tuer encore beaucoup de civils avant de récupérer les derniers otages, ou négocier, comme il l’a fait, sachant bien que les centaines de terroristes relâchés des prisons Israëliennes allaient refaire de nouvelles troupes pour l’organisation terroriste dont le seul objectif est la destruction de l’État d’Israël… 

‍Et d’ailleurs, quoi qu’il en soit du Hamas, l’existence d’Israël est de toutes façons menacée par la simple démographie… quand le nombre d’arabes employés par Israël sera supérieur à celui des juifs, le pouvoir passera forcément entre les mains de  ses ennemis… tout comme chez nous ce basculement qui se prépare, “à bas bruit” comme on dit maintenant. La démographie est en fin de compte le véritable “moteur de l’histoire”.


‍Les “Caramels” de François

‍Tout cela n’est pas très réjouissant. Je m’en vais lire quelques “Caramels” de François : là, au moins, la rumeur du monde ne pénètre guère, on y est entre gens de bonne compagnie, dans le monde enchanté du savoir…

‍Et je me suis vraiment régalé en lisant les trois derniers !

‍Les deux premiers consacrés au mot “Spectrum” (pour faire simple, de quelque chose qui s’avère vite très compliqué !)m’ont vraiment passionné. J’aime beaucoup la façon dont François nous promène à travers les siècles et les écritures, et comment cette promenade nous montre les façons de penser des gens, souvent très ancrées dans le monde qui les entoure.  Ce va et vient entre les textes littéraires et scientifiques a ouvert pour moi un tas de réflexions poético-ludiques dont je ferai peut-être quelque chose un jour. Et j’aime beaucoup aussi le jonglage de François avec des illustrations souvent drôles, en plus des extraits de manuscrits divers…

‍Je n’ai regretté qu’une chose : qu’il n’ait pas donné de place – non pas au domaine “ghost”, disons, aux fantômes de blanc vêtus… dont on commence à nous assommer avec la proximité d’ “Halloween”– mais à tout ce qui concerne les “esprits” , ceux que l’on convoquait chez Hugo, par exemple, et dont la présence fut longtemps affirmée autant que contestée au début du siècle précédent… Mais cela ne rentrait pas vraiment dans son propos, je le reconnais.

‍Le dernier “Caramel” à ce jour est presque plus graphique que linguistique – et ce n’est pas un reproche ! – car il nous présente de magnifiques planches entomologistes. Ceux qui me lisent savent que je ne suis pas grand amateur de plantes et de bestioles, même si j’ai eu ma période Fabre, dans les 10-12 ans… j’ai vite été plus préoccupé de poste à galène que d’élevage  d’insectes dans des boîtes !

‍Pour lire les derniers “Caramels”, il vous suffit de cliquer ici.


‍Comtoise

‍J’ai reçu le flacon de “Mirror” que j’avais commandé, et je me suis mis à astiquer comme il faut le balancier et sa lentille. Pas si simple, que d’ouvrir la boîte, et la décrocher sans tout faire bouger ! Les deux charnières, bricolées par M. Mazure étaient très “justes”, et j’ai eu bien tort de défaire entièrement la porte vitrée… Nous n’avons pas été trop de deux ensuite pour la remettre. Mais le résultat est quand même plaisant : la lentille, surtout, est bien plus belle, même si elle est un peu abîmée en bas. Et j’en ai profité pour dégripper l’écrou du bas, cette fois, j’ai vraiment pu rallonger le balancier… peut-être trop, d’ailleurs ! Je ne refermerai la porte complètement que quand je l’aurai bien ajustée, cela prendra quelques jours.